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 Ambiance

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Giamo Casanabo
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Giamo Casanabo


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MessageSujet: Ambiance   Ambiance EmptyDim 8 Jan à 17:18

Texte fait pour une joute profilatoire sur un autre forum.




Légende de coin du feu

Le feu crépitait joyeusement dans la petite clairière entourés d'arbres d'âge canonique. Une poignée de Gobelins, des éclaireurs mandatés par l'Empereur Lui-Même, faisaient griller diverses bestioles à la flamme, au bruit des oiseaux de nuit et des insectes forestiers.
La discution des petits êtres semblait menée par l'un d'entre eux, plus maigres que les autres, à l'oeil gauche caché par un bandage propre. Il s'adressa à l'assemblée :


" - Vous savez, les jeunes, et sa voix était bourrue bien qu'un peu erraillée, tout ça me rappelle la campagne du 912ième d'infantrie en Diisha, quand le...
- Ca va, l'interrompit un jeune maraudeur d'un voie lasse, tu nous l'as déjà servie celle-là...
- Ah ouais ? Ah ouais ? Et est-ce que je vous ai parlé de Thiopental le Furieux, hein ? répliqua le vétéran, visiblement vexé.
- Mais oui, tu... Euh... Ben je crois pas, tiens...
- Alors réveille donc Butène, ses ronflements me perturbent la mémoire. Il se frotta les sourc... les cicatrices qui se tenaient là où les autres avaient des sourcils. C'était un de ces fadas avec leur boulets, là, de la 912ième. Moi j'étais dans les rangs, en première ligne..."

La nuit tombait tout juste sur la forêt sombre et épaisse de Diisha. Les Forces des Brigades d'Invasion avançaient en rangs serrés, littéralement coudes à coudes. Izotop voulaient conquérir ce bout des bois pour des raisons obscures, mettant sans doute en jeu la saison des champignons qui approchait à grands pas.
Le milicien, qui à l'époque disposait encore de ses deux yeux, n'était pas franchement rassuré. Il s'attendait à tout moment à ce qu'un tonne de muscles et de crocs lui tombe sur le paleto depuis l'ombre d'un orme - ou un bouleau, ou un chataignier, il n'y connaissait rien. Les cinglés, eux, n'attendaient que ça, mais même parmi eux on entendait pas plus que des respirations rapides.

Thiopental, lui, chantait à tue-tête. Ce qui rendait les gobelins proches de lui plus tendus que des cordes de violons. Quand un archer marcha sur une brindille, le craquement fit crier 30 des guerriers alentours.

C'est ce moment précis que choisirent les Wolfens pour déferler.

La marée tint bon, quelques-uns tombèrent, mais chacun emportait son poids en fourrure avec lui. Les quelques loups restant finirent par...
Enfin, ça c'était le début du rapport officiel. Le borgne, lui raconta le massacre, les monstres fauchant les rangs comme un... comme ... comme un troll fauchant les rangs ennemis. Le petit carré de survivants, réussissant vaillamment à se dissimuler sous les cadavres, amis ou ennemis, entendit alors un hurlement effroyable. Même les fils d'Yllia stoppèrent la boucherie pour se tourner vers la source.

Thiopental était là, debout, couvert de sang (étonnamment, pas tant du sien), et entouré par pas moins de 5 corps inertes de grands méchants loups, dont un se voyait tout juste privé de tête pour bénéficer à la place d'un magnifique boulet à pointes. Ramené vivant à Klûne, il aurait été promu généralissime en chef 5 étoiles et une chemises décorations, manches incluses.
Mais il y avait encore un Wolfen en face de lui, qui ne portait qu'un "simple" couteau de chasse, et une chaîne enroulée sur le poing.


" - Un Prédateur, fit le borgne en un murmure devant son auditoire captivé."

Un Prédateur, qui semblait passablement étonné par ce nabot verdâtre. Lequel n'attendit pas pour pousser un nouveau hurlement de défi, et fit voler son premier boulet vers la bête. Un mouvement flou de sa lame, et les liens retenant la masse de métal se brisèrent , la faisant valdinguer dans un ronflement de perdrix.
Thiopental gronda, un grondement rauque, du fond de la gorge.
Il fit un pas vif en avant, et projeta son autre bras de bas en haut, mais l'animal sauvage l'intercepta de sa main enchaînée avec une facilité désarmante, et rompit à nouveau les attaches de l'arme, l'envoyant rejoindre sa jumelle.
Mais le gob semblait s'y attendre, et alors que le loup suivait la trajectoire du projectile, il lui bondit au cou avec un petit cri rageur et lui déchira la gorge à l'aide de ses seuls griffes et dents.


" - Quand j'y repense, murmura le narrateur, c'était du délire... Vous imaginez ça ? Même le grand Becbunzen n'aurait pas été aussi idiot. Je ne vois que la surprise et l'ébahissement du bestiau pour expliquer ce manque de réaction... Ou une intervention de Rat... Ou une alimentation trop pauvre en fibres... Enfin bref,... "

Le vainqueur était là, entièrement rouge du sang qui avait jailli, et à ses pieds un cadavre de quatre fois sa taille. Lentement, il pris la chaîne de feu le prédateur, et conscienscieusement, avec une patience délibérée, l'enroula autour de son propre bras (ainsi qu'une partie du torse). Il prit le couteau, et sous l'oeil écoeuré autant qu'exhorbité de ses semblables, dépeça la tête du Wolfen, du museau à la nuque, avant de s'en coiffer.
Puis il hurla, hurla, encore et encore, face à Yllia. Et le feuillage de la forêt laissa passer un rayon de lune qui auréola le nabot. L'astre acceptait son nouveau fils.

...

Le silence était feutré autour du feu de camp.
La voix erraillée du borgne reprit :


" - Alors ils sont partis, tous ensemble, lui parmi eux. Nous, on est rentrés, sans même fouiller les cadavres. Mais j'ai quand même tenu à récupérer quelque chose..."

Il se retourna, fouilla dans son barda, et en sortit deux globes de métal hérissés de pointes. Il les jeta au pied du feu. On aurait dit que quelque chose avait été gravé sur chacun...

" - Je les ai gardé tout ce temps, pour ne pas oublier..."

Deux formes spiralées, une chacun, des chiffres peut-être...

" - Car il a vécut, et il vit sans doute encore, quelque part dans ses bois..."

Des 5 ? Des 9 ? Non, autre chose...

" - Voici, mes amis, la légende du Prédateur Gobelin... La légende de Double-Six le boulet."

Un loup hurla dans la forêt de Diisha.
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Giamo Casanabo
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MessageSujet: Re: Ambiance   Ambiance EmptyJeu 27 Avr à 21:06

Autre texte pour une autre joute. Je sens que ce topic va me servir d'archive...
Un style que je ne maîtrise absolument pas, donc j'ai aps aimé l'écrire. J'en ai quand même eu de bons retours. Certains termes sont dûs aux spécificités locales de l'univers, certains évènements aussi.


Le long voyage

La fin de l'ême approchait à grands pas, et la lueur pâle du jour pointait son nez sur fond de roches nues et d'arbustes rachitiques.

La grande silhouette trainait misérablement des pieds sur le sol poussiéreux, laissant dans son sillage une trace se prolongeant plus loin que le regard ne pouvait porter. Son pas était chancelant, d'une fébrilité contrastant avec l'épaisse musculature de ses jambes nues et sa carrure imposante. Une carrure qu'il essayait d'envelloper au mieux dans un morceau de toile brun de saleté, largement insuffisant.

Dans son errance, il marmonnait, son esprit aussi égaré que son corps.


" - Il le fallait. Il le fallait, oh Daneyhir je suis désolé, attend moi..."

Il tenait l'étoffe serrée contre lui pour se protéger des frimas de la noctême agonisante, son dos voûté et son regard rivé au sol. Le tissu, irrégulier, troué et déchiré par endroits, laissait entrevoir des lambeaux de vêtements en piètre état eux aussi.

" - Maudits, nous sommes maudits... Je veux te revoir, attend moi je t'en prie, dis moi où te retrouver... Oh, qu'est-ce qu'il t'ont fait... Qu'est-ce qu'ils m'ont fait faire..."

Malgré la crasse recouvrant le personnage, on devinait sans peine de grandes tâches rouges, un rouge écoeurant et sombre qui parsemait son sommaire vêtement et teintait ses mains. Trébuchant sur un caillou, l'homme fit tomber de sous l'affreuse couverture qui lui ceignait les épaules un poignard, qui émit un léger tintement en touchant terre. Il sursauta et émis un cri étouffé.

" - Non ! Rangez ces lames !! Ils méritaient la mort, Daneyhir, ils la méritaient pour ce qu'ils t'ont fait... Je n'avais pas le choix, j'avais juré de rester avec toi... "

L'acier ébréché était lui aussi rouge du sang séché, et le dément n'y prêta plus attention. Il continua devant lui alors que le soleil laissait sa lumière se répandre sur la roche et la silhouette misérable. Une ligne d'ombre faiblarde se dessinait au-devant.

" - J'ai faillit, Daneyhir, je n'ai pas pu te protéger... Il me reste si peu de toi, juste de quoi me couvrir... Oh je t'en prie, dis moi comment te retrouver..."

La ligne s'étendit d'un bout à l'autre de l'horizon, mais l'homme ne s'en aperçut que lorsque ses pieds furent au bord du précipice. Une falaise de roc, plus profonde qu'une centaine d'hommes, un à-pic où son regard se perdit.
Un maigre sourire étira les coins de sa bouche.


" - Alors c'est ainsi, tu ne reviendras pas... Je t'ai cherchée partout, mais je n'ai pas cherché assez loin. Je vais te rejoindre, loin de tout ça..."

Sa jambe se leva, et prudemment, s'avança au-dessus du vide. Le sourire envahit complètement son visage défait, et il se jeta avec un cri presque euphorique. Dans sa chute, il étendit les bras, et sa main lâcha ce qui l'avait recouvert depuis si longtemps. La peau écorchée flotta lourdement dans l'air, et finit par rejoindre à son tour le sol, tout près du cadavre informe.

...


Loin de là, près d'un arbre chargé de fruits, un homme imposant s'éveilla dans l'herbe verte baignée du soleil de midi. Hébété, il chercha autour de lui, puis sur le sol près de lui. Ne trouvant rien, il se recroquevilla alors, ses mains serrant une invisible couverture autour de ses bras musclés, et il se mit à sangloter. Entre ses larmes, il maudit les dieux des terres du Seakk.
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Giamo Casanabo
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MessageSujet: Re: Ambiance   Ambiance EmptyJeu 27 Avr à 21:17

Même source que le dernier, même spécificités, sauf que ce coup-ci je voulais me faire plaisir. Pas assez drôle à mon goût, et peut-être un peu fouilli (la manie d'éviter de donner des noms aux personnages), avec pour thème la traîtrise.


Bien mal acquis

Le vieil homme attendait, assis à une table près de la cheminée de l'auberge. C'était un mage, aucun doute là-dessus - toute son apparence oeuvrait à le faire reconnaître en temps que tel, et aucun cliché n'était épargné : son ample robe bordeaux brodée de signes cabalistiques au fil d'or, sa longue barbe d'un blanc impeccable, le grand bâton noueux de rigueur avec sa grosse gemme rouge sombre sertie au sommet en option, et tout un tas de bijoux mystiques rutilants probablement aussi magiques qu'une chaise en rotin.
Il lui manquait cependant le chapeau pointu orné de paillettes pour être complet, mais s'il recherchait le tape-à-l'oeil, il savait tout de même où se trouvait la frontière entre mauvais goût et ridicule.

Il attendait donc, à la lueur des flammes crépitantes, tambourinant des doigts sur le chêne de la table. Son humeur ne s'était pas arrangée avec le couché du soleil, et son air baraskouaire mal luné lui évitait tout contact avec la plèbe du coin. Au bout de quelques minutes, la porte d'entrée s'ouvrit, dévoilant un homme essouflé en tenue de voyage crottée, un poignard au fourreau sur le flanc. Il repéra d'un coup d'oeil les occupants de la salle, puis se dirigea d'un pas sûr vers l'arcaniste, qui n'avait pas réagi outre mesure. Passant devant lui, la lourde cape de cuir du voyageur eut un mouvement à peine perceptible, puis il continua son chemin sans que son expression ne change d'un minîmètre, et commanda à dîner : son ordre exécuté, le reste de la soirée lui appartenait.

Le mage triturait machinalement la plume qu'on venait de lui remettre. D'un blanc écru parsemé de noir à la base, sa seule particularité consistait en une série de barbes manquantes à divers endroits, certaines à leur base, d'autres à mi-longueur. Le vieux bougon y jeta un oeil furtif, et traduisit le message codé. Il savait désormais où aller. Il laissa passer quelques minutes, impassible, puis se leva et sorti de l'auberge, en jetant au passage la penne pointe la première dans l'âtre, qui s'engouffra dans les grandes flammes et fut consummée en quelques micrômes. Le messager la regarda danser alors que la serveuse lui enlevait son assiette vide.

Notre magicien mit peu de temps à trouver l'adresse. Ils étaient trois au total, à en croire son complice. Sans s'embarrasser de finasseries, il se dirigea vers la porte, sur laquelle il frappa deux coups secs et sans attendre se saisit de la poignée. L'ouvrant vers lui, il entendit quelque chose gratter, puis une corde claquer. D'instinct, il plongea sur le côté alors qu'un carreau métallique transperçait le bois à l'endroit où aurait dû se trouver son ventre. Pestant, il tenta de se relever, mais une lame glissée sous sa gorge l'en dissuada.

" - Allez, vieux bouc, entamma un voix pleine d'aplomb. Tu fais pas d'ânerie et tout se passera bien."

Levant les yeux sur celui qui le tenait en respect, il reconnut les habits sales et la cape de cuir fatigué de son messager. La porte s'ouvrit sur deux gredins ricannant qui lui lièrent les mains et le trainèrent à l'intérieur et l'assirent sur une chaise.
La salle était plutôt propre, mais quelques caisses en bois s'entassaient dans un coin, l'une d'elle ouverte et apparemment remplie de paille. La porte d'entrée, dont le trou avait rapidement été réparé par l'un des larrons, voyait une corde attaché à sa poignée partir vers une chaise où reposait une arbalète déchargée, un bâton glissé dans la gâchette auquel était nouée l'autre extrémité du filin. Rien de bien inventif, mais ç'avait faillit marcher. L'un de ses ravisseur, visiblement le chef, s'approcha de lui avec un sourire en coin, alors que le reître à la cape et le troisième voyou s'en allèrent dans une pièce voisine. Son visage était fin, expressif, ses yeux en amandes et son nez aquilin lui donnant un charme certain.


" - Tsss tsss tsss, railla-t-il en se penchant. Vous êtes si prévisibles, et votre Escouade si pathétique. Dis-moi donc, cher petit envoûteur, ce que tu croyais faire en venant ici.
- Vous exterminer, toi et tes sales rats de complices, cracha le magicien avec dédain.
- Nous exterminer ? Le voleur feint une sincère déception. Pour une si petite affaire ? Gardez votre mesure, mon cher, nous n'avons fait que reprendre ce qui était notre, argua-t-il en désignant les caisses.
- Vous paierez pour ces vols, et pour tout le reste en même temps. Attendez juste que...
- Que quoi ? Que les vôtres nous retrouvent ? Nous seront partis dans une poignée de minîmes. Ne réalises-tu pas que ton ami là-derrière nous a tout dit de vos intentions ? A la fin de l'ême vos armes auront changé cinq fois de mains, et il vous restera vos yeux pour pleurer. Son sourire s'élargit et découvrit ses dents - deux d'entre elles étaient plus longues que de raison. Et encore, pas forcément pour longtemps...
- Peuh ! Lui aussi aura sa part, ne t'inquiète pas. Vous ne pourrez pas fuir bien loin à pieds..."

Un bruit étouffé parvint de la pièce où les deux autres s'étaient réfugiés, une sorti de gargouilli étouffé. Le chef s'enquit :

" - Holà, le bleu ! C'est notre convoyeur qui arrive ?
- Un convoyeur, hein ? coupa le mage ligoté.
- La ferme, le clown ! s'énerva le premier en le giflant, puis cria en se tournant : Alors, Gibet ? "

Profitant de son inattention, le prisonnier décocha un coup de ses deux pieds joints à la hanche de son interlocuteur, l'envoyant bouler contre la table. Le messager fondit alors sur lui de l'autre pièce, dague au clair déjà tachée de sang, et l'égorgea d'un geste d'artisan expérimenté. Il essuya son arme sur la veste du mort, puis trancha les liens du mage de foire.

" - 'Vache, jura celui-ci, je déteste les susceptibles. Et cette robe, aussi, une vraie saleté, ça sent la pisse d'anork là-dessous !
- Alors planque-la vite dans une caisse et récupère ses frusques, répondit l'homme à la cape en désignant l'égorgé. Evite juste sa chemise, elle doit être imbibée de sang.
- J'adore mon boulot, soupira le faux mage en arrachant barbe, moustache et sourcils blancs.- J'espère bien, répliqua son comparse en regardant par la fenêtre. Un gars devrait donc venir chercher tout ça. On l'accompagne, on attend de savoir où il va, on le zigouille et on ramène les affaires au château.
- C'est toi le chef, chef. Enfin, pu maintenant", ajouta-t-il en s'essayant au sourire carnassier de celui dont il prenait l'apparence.

Dehors, un bruit de sabots s'interrompit devant la porte, et sonna le début du deuxième acte.
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MessageSujet: Re: Ambiance   Ambiance EmptyDim 23 Sep à 13:57

Texte retrouvé dans l'ordi de mes parents, probablement pour le forum du village hobbit, une guilde, que dis-je, une communauté, créée dans l'univers des terres du Seakk toujours.
Un hommage en quelques sorte. Un peu court, je l'ai sans doute interrompu ou abrégé pour une raison qui m'échappe.

Le Village Hobbit.


Quelque part, dans les terres du Seakk, il y a un village.

Voilà une informations étourdissante. Prenez le temps de vous remettre avant de lire la suite.

La journée, ce village est paisible, bien qu'agité : on y voit des gens courir, divers objets voler - les deux faits concordant parfois -, et beaucoup, beaucoup de nourriture voyager par caisses, chariots, ou ses propres moyens quand la viande en devenir en dispose encore.

La plupart des maisons n'en sont pas, mais plutôt des galleries creusées à même les talus, aménagées avec soin et confort, et leur portes apparaissent par surprise à chaque détour des routes vallonnées. Les étrangers, toujours bienvenus, subissent souvent leur première frayeur en se balladant sur une colline, alors que leur jambe se retrouve coincée dans un trou-cheminée sournois - les habitants ne voient pas l'intérêt de les signaler distinctement, sans quoi ils perdraient une source inépuisable de fou-rires et de paris sur le nombre de piégés à la fin de la journée. Le record en restait somme toute assez modeste, car dans la plupart des foyers, le feu dans l'âtre travaillait tout le jour à faire rôtir les cuisseaux, bouillir les marmites, mijoter les ragoûts, fumer les poissons, et toutes ces sortes de choses.

Les bagarres n'étaient pas rares, loin de là. La clique bigarrée qui fréquente l'auberge de l'une des rares villageoise non-hobbit ne boit pas que du lait de baraskouaire, et même les plus sobres n'hésitent à plonger dans la mêlée pour le plaisir. Le sang n'est jamais versé, et les amitiés toujours intactes, ou peu s'en faut. Rien qu'une soirée, un bon repas et quelques bouteilles de plus ne puissent résoudre.

Le nuit tombant, tous les habitants se réunissent au centre exact du village. Certains cartographes tatillons se feront un devoir de préciser qu'en réalité, le centre du village se trouvait à une trentaine de mètres au nord de là, mais ils sont en général trop occupés à ramener, avec les autres, les tables et les sièges qu'ils disposeront en cercle, au centre duquel reposent les cendres de la veille.
Et une fois le banquet installés, le brasier s'enflamme, apparemment de lui-même. Et personne ne se pose de question, car les réjouissances ont déjà commencé, et tant qu'il brûlera, les rires fuseront et la bombance durera.


Le village vit, tel ces animaux bizarres composés d'une foule de plus petits.
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MessageSujet: Re: Ambiance   Ambiance EmptyDim 23 Sep à 23:03

Encore un, dans l'univers d'Aarklash, du jeu de figurines Confrontation. Le texte est parti d'une conversion de figurines gobelines en parodie d'un groupe de metal nordique, Gorgoroth. Reportage d'un "journaliste" pour un journal jamais sorti.

PS : la conversion en question :
https://2img.net/r/ihimizer/img53/5475/49dd8vi.jpg


Gobgoroth, live in Klûne:

The Vile-Tys Superstar Tour

Il y a trois jours, au Grand Hall des Machins Bruyants de Klûne, se tenait le dernier concert de la tournée triomphale du groupe phare de ces 10 derniers jours : j'ai nommé Gobgoroth.

Cette ultime représentation clôt 3 semaines de hurlements, de sons grinçants, d'effets pyrotechniques et de guitares cassées. "De la musique qu'en a dans l'calebard !", nous a déclaré Gaaah, le chanteur-vedette, dans les coulisses juste avant son arrestation. Mais revenons en arrière.

4000 de nos concitoyens s'entassent dans le Hall, prévu pour 500 personnes. Il fait chaud, l'odeur de transpiration devient insupportable lorsque la lumière se fait enfin sur scène. Gaaah s'avance, et c'est déjà l'émeute : les gobelins hurlent, sautent par terre, sautent les uns sur les autres, lancent des cailloux, on voit même dans les rangs un ou deux zombies ou clônes de Dirz qui scandent "F*ck me Arh-Tolth !". Une gobeline nue grimpe sur la scène avant de se jeter dans le public, où elle disparut pour ne plus être revue.
C'est ce moment que choisit Enfournus, le guitariste, pour entamer le prélude du "Pray the Debil", espérant peut-être calmer la foule. Mais le reste du public, hystérique, entreprit d'envahir l'estrade. Paniqués, les techniciens décidèrent de déclencher les dispositifs à naphte de l'avant-scène, faisant jaillir cinq monstrueuses gerbes de flammes qui, paradoxalement, refroidirent les ardeurs de certains. Le groupe continua son morceau sans paraitre inquiété, alors que quelques torches gobelines se chargèrent de propager l'incendie dans la salle, puis dehors pour les plus près de la sortie.

Un quart d'heure après le début du concert et un pâté de maisons en cendres plus tard, le Marais Chaussé débarquait avec force baquets d'eau, pour tenter circonscrire la catastrophe, avec des résultats mitigés.Le capitaine Kobalt lui-même est venu arrêter les membres de Gobgoroth afin de veiller à ce que toutes les bavures de riguer soit commises. Ce matin, il déclarait l'estimation des dégâts à des milliers de klûs de matériel et bâtiment, et environ 37 klûs de vie gobelines perdues.

Est-ce là la fin de ces musiciens si dérangeants ? Gageons que non, et du fond de son panier à salade, Gaaah nous promettait : " On va revenir, et ça va encore plus déchirer ! On fera un duo avec les Mortal Suffocation of a Killing Death*, et cette fois, on enflammera tout Aarklash !". Et les survivants du concert en redemandaient à corps et à cris.


----------

A noter : les noms sont repris et parodiés de deux vrais membres de Gorgoroth, Ghaal et Infernus, et Pray the Devil de leurs albums.
Mortal Suffocation of a Killing Death est un autre groupe inventé par un dessineux de l'univers, avec la jacquette de leur album :
...
Eh merde, le site est broken. Vous le verrez aps. Bref, avec des titres Rectal Homicide, Fostburied Alive, Zombies Have Feelings Too.
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MessageSujet: Re: Ambiance   Ambiance EmptyDim 23 Sep à 23:18

Même site, même univers. Background d'un personnage gob pour un jeu de rôle par forum.

Précisions :
GAG : Grande Académie de Guerre gobeline.
Brontops : la bestiole sur laquelle est assis le gros vert là.
Cadwallon, Kallienne : Grandes villes, l'un cosmopolite, l'autre humaine.


Teurquiche, dit le Bulot


J'm'appelle Teurquiche. Pas courant pour un gobelin. Officiellement, mes parents m'ont donné pour nom la première chose que j'ai prononcé en voyant ma mère, mais je la soupçonne d'avoir un peu romancé le tout - elle aurait pas pris le risque d'avoir un fils au doux patronyme de Bwaaagaga.

Mes parents, y z'étaient plutôt du genre arrivistes. Enfin, mon père l'est devenu au contact de ma mère, mais plus par soumission qu'ambition. Lui, il était banal marchand, avant de se mettre à la contrebande avec un groupe d'orcs du coin - rien de bien sérieux, mais c'était plutôt rentable. Suffisamment pour que Gasoline, sa douce épouse, commence à avoir des vues aristocratiques bien tranchées, mais pas assez pour qu'elle les réalise. Alors elle a fait de moi la corde qui la hisserait en haut de la pyramide sociale.

On s'est ruiné pour un ptit titre de noblesse, et on m'a envoyé à la GAG, avec comme objectif intégrer la Chevalerie Ströhm. Y'avait du pain sur la planche, et des tas d'ennuis en perspective si je devais décevoir ma génitrice. Alors j'ai fait de mon mieux.
Mine de rien, je m'en sortais plutôt pas mal : la guerre, c'est marrant, et puis ça demande pas trop de réflexion. Chuis pas un cérébral, même si je sais me servir plutôt bien de squ'y a sous le heaume, disons simplement que chuis flemmard là-dessus. Nan, le cerveau c'était Walterpépéka, enfin, Walt, quoi. Il était tireur d'essai chez les tirailleurs - pas vraiment le meilleur, mais il avait ça dans le sang. On passait notre temps libre ensemble, moi qui astiquait ma ferraille, lui qui fignolait sa machine infernale.


" - Tu sais, mon vieux, qu'y m'disait, un jour je serai tireur d'élite.
- Pas que j'ai envie de t'froisser, p'tit père, mais ton bidule, là, y m'a pas l'air tout à fait...
- Il t'a l'air rien du tout, t'y connais rien, qu'y m'répond avec un regard noir. Avec ce bijou, je touche à tous coup le centre de la cible d'entraînement à 40 pas. Qu'est-ce t'en dis, hein ?
- J'en dis que tu touches la cible de ton voison en même temps. Avoue que ton tromblon fait plus dans l'artillerie de zone que dans la précision...
- L'un n'empêche pas l'autre, qu'il fait en boudant. D'façon, j't'aurai derrière moi en cas de problème !"

Faut avouer que j'étais tout le temps fourré avec lui. Le Bulot, qu'on m'appelait, toujours accroché à ce bon vieux Walt. A nous deux, on avait la paix dans les dortoirs, au moins, pourtant réputés comme le meilleur endroit pour passer un sal quart d'heure après la Forêt de Diisha. C'était le bon vieux temps, je continuais l'apprentissage des armes, et on se marrait bien.

Et puis ma mère est morte, emporté par un bombonne de naphte qu'elle a laissée échapper en la rangeant dans la cave. J'ai eu une permission. Mon père étant un traditionnaliste, il a voulu tout faire dans les règles : on a balancé les chaussures fumantes à la fausse commune, et on a mis le costume noir le jour suivant.
Le surlendemain, on a fait la bamboula au bistrot du coin, la gueule de bois nous a poursuivi une bonne semaine.

Pu de mère, pu d'obligation. Je suis sorti de la GAG en même temps que Walt, et on a cherché un boulot. Mon père nous a collé dans le convoyage de marchandises, et ça nous allait parfaitement : on voit le pays, le salaire est correct, et des tas de cibles pour que mon inséparable ami teste de nouvelles choses sur son bidule. Avec ma tronche patibulaire, ma capacité - étonnant pour un gob - à prendre des coups sans pour autant perdre de bouts de moi ni de signes vitaux, et celle de Walt à en faire perdre aux autres, on était peinards.

Le drame, c'est qu'il y tenait trop, à son foutu engin. On campait dans les canyons de Bran-O-Kor, avec trois Orques qui ramenaient des trucs et des machins vers leur clan. Un chariot tiré par deux saloperies de brontops. Y'en a un qui s'est énervé - va savoir pourquoi -, et qui s'est mis à courir comme un idiot. Mais juste dans la direction de nos tente, là où on avait laissé nos affaires - dont le fusil de Walt. Il s'est mis à glapir, et a foncé vers son trésor, trop vite pour que je réagisse. L'est entré dans la tente. L'est sorti juste à temps pour avoir un point de vue imprenable sur les naseaux de la bête.

Ca a fait
splurtch. Et BOUM, quand l'arme qui lui a échappé des mains est tombée par terre. Il aurait sans doute été consolé de savoir que la détonation a rendu la bête encore plus folle qu'elle ne l'était, mais la vue de son cadavre en pièces détachées en bas du ravin n'a pas suffit à me rendre le sourire, à moi.

Alors j'ai perdu mon rocher, mais on a continué à m'appeler le Bulot, parce que j'étais toujours accroché à une bouteille. Faut bien que je continue à pouvoir payer ma bibine, donc je continue à escorter par-ci par-là. Et puis ça me fait découvrir des bistrots de tous les genres, du troquets à 2 klûs de la rue Pignonsur à Cadwallon, au zinc brillant de la banlieue de Kalienne.



J'en suis là. Je voyage, j'escorte, j'éponge quand je peux, je bastonne quand il faut, je prend des coups et j'en rend si j'y arrive. P't'être que si j'trouvais un autre rocher, je redeviendrais le Bulot à l'oeil vif et au poil luisant que j'étais. Bah, j'finirai bien par rencontrer des gars...
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Giamo Casanabo
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MessageSujet: Re: Ambiance   Ambiance EmptyDim 23 Sep à 23:47

Encore un background de personnage, mon druide Nain Aziraphale, des Compagnons d'Halam. Univers des Royaumes Oubliés de Donjons et Dragons.
J'ai énormément joué et RPé avec ce perso, énormément de souvenirs et de choses à dire dessus. Passé druide/berserker après avoir perdu mon loup face aux mages rouge de Thay. Un texte dont j'étais fier, encore... Perdu dans un hacking du site des Compagnons. Triste, très triste. Une chouette communauté, des heures de grands moments. Ptite larme.
Quasiment mon tout premier texte, à bien y réfléchir.
Précisions : Tyrael est l'ancien perso dans cette guilde de Kenobi.
Le QG des Compagnons était une auberge dans laquelle se déroulait le RP bouche-trou, et où commençait les scénarios.


Aziraphale et Ajeep

Tout commença par une nuit sombre... Pas si sombre que ça en fait... peut-être parce que c'était pas une nuit... plutôt une matinée, du genre brumeuse, comme une gueule de bois généralisée : qui suis-je ? D'où viens-je ? Quelqu'un peut arrêter de taper sur mon crâne ?
J'arrive à me redresser sur mon postérieur, en me massant l'occiput et en cherchant à me rappeller ce que j'ai bien pu faire la veille, et le cas échéant, avec qui... Je cligne des yeux pour chasser le brouillard, lorsqu'enfin toutes les informations jusque là ignorées me parviennent au cerveau : les relents de chaire pourrie, les cris des corbeaux et des autres charognards, cette sensation huileuse sur mes doigts... Je lance un regard à la ronde, pour ne voir que cadavres et membres éparpillés. J'étais devenu roi, de la vallée de Dan... euh... Ca y est, je délire. Qu'est-ce que je fous là ? C'est qui, ceux-là ?? Des nains, des elfes, deux ou trois humains... chuis quoi moi au fait ? Rapide vérification : une barbe, un casque en fer, une hache joliment décorée, qui me semble étrangement légère... et un loup, qui me regarde fixement, l'air d'attendre. Qui m'a d'ailleurs suivi jusqu'à aujourd'hui, dans ma quête pour savoir ce qui s'était passé, qui étaient ces gens, qui les avait tué (moi ??), et surtout, qui je suis et quel fût mon rôle dans ce carnage...
Mes errances m'ont traînées à travers tout un tas de terres et royaumes, partout où l'on aurait pu me renseigner sur ce qui semblait être une bataille, ou un sacrifice gigantesque... Aucun survivant connu, aucun témoin, juste ce loup qui m'accompagne et des corbeaux qui doivent maintenant être morts d'embolie graisseuse...

Jusqu'à cette soirée d'automne, dans une taverne près de la porte de Baldur. Ca faisait une heure que je sirotait mon alcool de champignons des cavernes fermentés (celui qui sert à nettoyer les armes rouillées), lorsque un humain, que dis-je, une armoire à glace d'une trentaine d'année entra, commanda, et s'assit à l'autre bout de la pièce. Parmi mes rares souvenirs, on trouvait pêle mêle : le langage commun, quelques conseils basiques (ne pas cracher contre le vent), et des restes concernant les arts de la forge. Ces derniers me permirent d'admirer le travail soigné de son arme, une épée à deux mains qui en aurait bien accueilli trois, puis ce détail relevé, je retournais à mon breuvage. Ajeep, "mon" loup que j'avais fini par baptiser, se dirigea vers cet homme et se coucha à ses pieds, et rapidement nous fîmes connaissance quand il fallut que je le récupère.
Je lui racontais mon histoire, du moins ce que je m'en rappellais. A la fin du récit, il éructa discrètement, me regarda droit dans les yeux, et me demanda :


" - A quoi te servirait de savoir ?"

Je réfléchis un moment à sa question.

" - Les gens se définissent selon leur capacité à agir sur le destin des autres et sur leur propre devenir. Ce pouvoir dépend de leur connaissance sur eux-mêmes et les autres. En bref, savoir, c'est pouvoir. Moi qui ne sais rien sur moi même ne suis que la feuille au milieu de la tornade qui vient d'arracher mon arbre. Si je veux pouvoir contrôler le reste de ma vie, je dois savoir ce qui s'est passé. Ma quête de pouvoir ne s'achèvera que lorsque que je saurai qui j'étais, et qui je suis."

L'humain prit un air aussi pensif que moi, me faisant presque oublier la descente dont il avait fait preuve quelques minutes auparavant...

" - Tu n'as jamais remarqué ça ?"

Il retira un pendentif du cou d'Ajeep. Il semblait profondément enfoui dans sa fourrure, mais je m'étonnais qu'une chose aussi singulière ai pu m'échapper... Il avait la forme d'un sablier, accroché à une petite chaîne, probablement de l'argent, peut-être du mithril. Alors que je l'observais, il s'estompa, puis disparut, ne laissant qu'un petit vide en forme de sablier entre mes doigts ahuris. L'homme prit une feuille de papier, dessina une carte rapidement, et me dit :

" - Va là-bas. Tu trouveras la base d'une guilde appellée les Compagnons d'Halam. Dis leur que c'est Tyrael qui t'envoie, et raconte leur ce qui c'est passé ici. Ils pourront peut-être t'aider dans ta quête."

J'avalais d'un trait le reste de mon verre, déglutis difficilement, puis lui dis :

" - Je te remercie infiniment pour ton aide et tes conseils. A charge de revanche... en attendant, laisse moi te payer une verre ! Je crois que tu es le premier humain qui ne me paraissent pas totalement étranger à mon peuple... Qu'Aüle suive tes pas et les protège tant que tu en auras besoin !"

Nos chemins se séparèrent le lendemain, et ma route fut calme pour rejoindre le lieu qu'il m'avait indiqué. Suivant la rivière, j'arrivais enfin au camps, alors que la lumière du jour baissait, et m'apprêtais à ouvrir la porte de l'auberge...
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